Collection Homme Femme. Phil Et Iris. Le Début De La Fin, Quoique... Début De La Saison Ii (4/6)
Parti en voyage pour Berlin afin de représenter mon père à la signature dun contrat, ayant terminé de bonne heure, je décide danticiper mon retour.
Lassistante du directeur que jai rencontré arrive à me trouver un vol de retour plus tôt que prévu.
Ce vol part de laéroport de Berlin à 22 heures et arrivera aux environs de minuit.
Jarrive devant chez moi, pensant faire une surprise à lamour de ma vie, si certains ont, hélas, loupé nos premières aventures, comme étudiant, puis en voyage de noces aux Caraïbes.
Faire lamour à ma tendre sur une plage de ces îles paradisiaque grâce aux biens de mes parents nous permettant de descendre dans les meilleurs lieux et hôtels.
Bien sûr, sans oublier la suite à Venise ayant frisé la catastrophe.
Je vais oublier de parler de Livio le beau gondolier prompt à essayer son charme vénitien sur Iris, ma tendre et douce.
On sait que sous lemprise de lalcool, cest le pif dun autre bellâtre qui a subi mes foudres, moi qui suis un homme calme et pondéré.
Content de leffet que je vais créer auprès dIris, me voir plus tôt, va la ravir, je me gare derrière une Mercedes du même type et de la même couleur que celle de mon père.
Elle serait à quelques mètres de chez nous, mon étonnement serait moins grand, mais elle est carrément devant notre porte.
À qui peut bien appartenir cette voiture ?
Dans un premier temps, jai peur que mes parents soit là pour Iris qui aurait eu un problème, dans un deuxième la plaque minéralogique de la voiture minterpelle.
Je connais bien les plaques françaises, ouf, des signes certainement arabes, mon hypothèse est fausse.
Jentre tout de même sans faire de bruit, jai un scrupule à la réveiller en lui faisant peur.
Jentre et je monte dans notre chambre évitant le moindre bruit.
Ce que mon radio-réveil me montre dépasse mon entendement.
Ils sont deux dans notre lit et lun des corps est celui dIris collé à lautre corps.
La seule chose que je ressens à ce moment cest une douleur atroce. Linsupportable est devant mes yeux lorsque jallume.
Mes larmes coulent abondamment sur mes joues sans que je puisse le moins du monde les arrêter.
Sur notre lit est couché un homme aux cheveux gris totalement nu.
Il a certainement lâge de mon père, et une belle blonde également nue est collée à lui, bien sûr, cest mon Iris.
L'effet de surprise est total, pour moi et pour eux, notamment Iris, que la lumière ou un étrange pressentiment a réveillé à ce moment précis.
● C'est toi mon amour.
Ces mots sont dits d'une voie pâteuse, sentant l'alcool à dix mètres.
● Oh ! quest-ce que je fais là, nue, Phil, il y a un malentendu.
Jen avais assez entendu.
Je me suis jeté sur lamant ce vieux beau qui sest permis de me faire cocu.
Comme un fauve fou et au bout de trente secondes lhomme était tout en sang et sans un regard pour elle, j'ai tourné le dos et suis parti.
J'ai roulé toute la nuit, vidé, complètement.
Jignorais où jallais.
Mon téléphone de façon incessante sonnait, on menvoyait des messages.
J'ai fini par l'éteindre.
Au petit matin, il était six heures daprès mon tableau de bord, je me suis arrêté dans un bistrot dans un petit village.
J'avais besoin d'un café fort.
J'étais en état de choc, c'était très douloureux, et mon cerveau était bloqué à la vision que jai eue en voulant venir dire mon amour à la traitresse qui sétait faite baiser.
Une chienne, Iris était une chienne, la vision du baiser à Venise tournait en boucle dans ma tête.
Cest bizarre, est-ce la fatigue, mais je voyais le cul dIris pénétré par une vieille verge noueuse.
Mon Dieu, quelle est fournie en poils blonds alors que je lui paye régulièrement des soins en institut de beauté.
On sait déjà que le sexe et moi, cest loin dêtre ma préoccupation principale, même si Iris a toujours été satisfaite.
Du moins, ses jouissances men ont toujours persuadé.
Je sais que des femmes simulent lorgasme pour se débarrasser dun mari porté sur la chose.
Je lai toujours respectée et simule t'elle quand je lui mange la chatte ?
Je regarde les infos du matin sur un téléviseur en face de moi.
À neuf heures souvre le procès dun cocu magnifique qui a tué sa femme et lamant de celle-ci.
Je suis con, je les avais devant mes yeux, jaurais dû prendre tout objet contondant et leur fracasser leurs figures.
Comme cet homme, je serais à la case prison, mais mon honneur bafoué aurait été sauf.
Je reste dans ce café, sans bouger, pendant deux ou trois heures.
Sur ces chaînes dinfos tous les quarts dheure, les infos reviennent.
Tous les quarts dheure, je les tue différemment, mais je les tue.
Comme je lai dit mon cerveau sétait bloqué.
Il métait interdit de comprendre ce qui venait de me tomber sur la tête.
Après trois ou quatre cafés, j'ai repris ma route.
Une nouvelle fois depuis combien de temps je conduisais ?
Le soleil était haut dans le ciel et un bref coup dil à la montre de mon tableau de bord mindique quil est quatorze heures.
Un rapide calcul presque inconscient me permit de me rendre compte que jétais au volant depuis neuf ou dix heures.
Pourtant, ce que je ressentais cétait seulement de la déprime et de la souffrance. Jignorais ou jétais.
Il est fort possible quà des ronds-points, je sois plusieurs fois revenu sur mes pas.
Et ce cul dIris qui revenait comme une horloge dans mon champ de vision.
Cest con lorsque lon est dans cet état-là.
Je lai prise en levrette, mais jai toujours respecté son anus.
Son vieux salopard la-t-il lui aussi pris en levrette.
Cest impossible mes larmes coulent de nouveau, il la enculée.
Cest sûr cest dans la manière des vieux soudards dont il faisait partie de sodomiser la femme des autres.
Et Livio, sil avait réussi à la sauter, car nul doute, maintenant, jen suis sûr, il aurait bien voulu la baiser.
Laurait-il sodomisée et en aurait-elle redemandé cette salope, cette pute, cette roulure, jen passe et des meilleurs.
Cest à ce moment que cest présenté devant moi, cette ligne bien droite.
Une belle occasion, un appel au suicide pour en finir de toutes ces souffrances. Sans hésiter, quelque chose a appuyé sur le champignon, poussé le bolide vers ses limites et fermer les yeux le pied au plancher.
Soudain, plus rien.
Le récit de Phil pourrait sarrêter là.
Je crois que vous seriez frustré, je vous connais il doit bien y avoir une suite, puisque Phil ma écrit son histoire.
Jaime vous titiller un peu.
Mais soyez sans crainte, demain vous saurez pourquoi un arbre a eu le toupet de surgir au milieu de la route.
Pourquoi cet arbre a fracassé sa voiture, les airbags se déclenchant partout autour de lui ?...
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